La situation sécuritaire qui prévaut à l’Est de RDC a été en toile des fonds des échanges entre le Premier Ministre Sama Lukonde et une délégation de l’Organisation des Nations-Unies conduite par Bintu Keita, chef de la MONUSCO et Mme IIze Brand Kehris, Assistante du Secrétaire Général au niveau du Bureau du Haut Commissaire des Nations-Unies aux droits de l’homme le mardi 21 février à la Primature, à la capitale Kinshasa.
Cette entrevue a été une occasion de faire un tour d’horizon de ce qui se passe à l’Est de RDC agressée par le Rwanda via les rebelles M23.
Ainsi, à en croire l’Assistante du Secrétaire Général aux droits de l’homme, la question des droits de l’homme et de la justice transitionnelle en RDC ont été aussi abordé. Il a été également question d’envisager des pistes de solutions.
« C’est un grand privilège d’avoir eu cette réunion, une bonne discussion sur les droits humains au Congo et comment renforcer la bonne coopération qu’on a déjà, la collaboration avec la Monusco et son bureau conjoint aux droits de l’homme et aussi avec nous le bureau du Haut Commissaire aux droits de l’homme. Je pense qu’il y a plusieurs questions. On est déjà d’accord sur certaines priorités qui ont déjà fait la base de la collaboration. C’est important d’évoluer dans le domaine de lutte contre l’impunité. On a parlé de la question sécuritaire, la question des violations graves des droits de l’homme », a dit en substance IIze Brand Kehris se confiant à la presse.
Et d’ajouter : « Et donc, il est très important d’avoir cette lutte contre l’impunité pour avoir la redevabilité pour pouvoir couper ce cycle de violences et on est tout à fait d’accord. Il faut renforcer les efforts dans ce domaine-là. Il y a aussi les questions de justice transitionnelle qu’il faut aborder plus à long terme, de façon holistique, la vérité qu’il faut avoir, la recherche du dialogue comme il y a beaucoup de tensions entre certaines communautés, entre plusieurs communautés, de pouvoir construire cet avenir ensemble. Mais au-delà de la vérité, il faut trouver cette base de réconciliation là où il y a des conflits. Il faut travailler aussi contre l’incitation à la haine, à la violence et à la discrimination. Des questions d’encadrement, des droits de l’homme et beaucoup d’efforts sont déjà faits dans ce pays récemment, surtout aussi sur les droits spécifiques protégeant les peuples autochtones pygmées, les personnes handicapées et aussi les questions de la justice transitionnelle et la Loi sur les réparations, comment avancer dans ce domaine-là ».
Par Kevin Muteba