Le célèbre chanteur de la rumba congolaise Koffi Olomidé a réfuté toutes les accusations d’agressions sexuelles et de séquestration qui le visent lors de son procès en appel, lundi 25 octobre, au tribunal correctionnel de Versailles. Huit ans de prison ferme ont été requis contre l’artiste.
« C’est faux, c’est tout faux ! » : devant la cour d’appel de Versailles, la star de la rumba congolaise Koffi Olomidé s’est vivement défendu, lundi 25 octobre, des accusations d’agressions sexuelles et séquestration de quatre de ses anciennes danseuses lors de tournées en France. Le jugement a été mis en délibéré au 13 décembre.
Face au chanteur franco-congolais, présent à l’audience, le parquet a demandé de revenir sur le « naufrage » du premier jugement et de reconnaître coupable cet « homme puissant », star internationale qui vit désormais en France.
À 65 ans, le chanteur à la renommée internationale, barbe grisonnante et pull blanc, s’est pour la première fois expliqué en public sur les charges qui pèsent sur lui, alors qu’il n’avait pas assisté à son premier procès en 2019 devant le tribunal correctionnel de Nanterre.
Il avait été condamné en première instance à deux ans de prison avec sursis pour « atteinte sexuelle » sur l’une de ces jeunes femmes, déclarée mineure au moment des faits, et relaxé pour l’essentiel des autres charges qui pesaient contre lui.
Le ministère public, qui avait requis sept ans d’emprisonnement ferme, avait fait appel.
Le jugement de 2019 « laisse perplexe à certains égards », a estimé, lundi, la présidente de la cour, au début du procès en appel, suscitant l’approbation des conseils des parties civiles.
Par la Rédaction