Ce mardi 15 mars 2022, s’ouvre la session ordinaire de mars. Une rentrée parlementaire qui s’annonce riche en soubresaut, au regard des ses enjeux.
Sur ce, les élus du peuple ainsi que les élus des élus reprennent le chemin de l’Hémicycle après trois mois des vacances parlementaires.
Pour ce qui est de l’assemblée nationale, la session s’annonce très mouvementée. Entre autres la révision de la Constitution ainsi que l’examen de la loi électorale, en passant par la démission de Kabund. « Le maître nageur » n’est pas allé au bout de sa décision de quitter le perchoir de l’Assemblée nationale après avoir annoncé y’a deux mois sa démission sur son compte Twitter.
À l’UDPS, la page Kabund semble être tournée car ce dernier a été définitivement radié du parti. « Le parti compte récupérer son siège dès cette rentrée parlementaire soit par la décision formelle de ce dernier, soit par une destitution de Kabund », confie un député de l’UDPS.
Au cours de la même session, le bureau Mboso risque également de tomber. Ils sont reprochés d’incompétence notoire dans la gestion de la chose publique. Une pétition a été initiée par le député national Gratien Iracan, pétition ayant déjà récolté plus des 75 signatures.
La session de mars devra également examiner la « loi sur la nationalité de père et de mère », de Noël Tshiani, porté par le député Nsingi Pululu. Cette proposition de loi stipule que : celle la personne ayant la nationalité congolaise de père et de mère doit occupé les hautes fonctions à l’instar du président de la République. Son auteur a rappelé au bureau Mboso l’urgence d’aligner cette loi au cour de cette session. La session de mars est donc de tout les enjeux.
Par Emmanuel Sandalay