Nouveau rebondissement dans l’affaire d’invalidation des députés nationaux absentéistes. Marie Ange Mushobekwa se dit victime d’une décision arbitraire et injustice après l’invalidation de son mandat de députée nationale approuvée par le bureau de l’Assemblée Nationale que dirige le président Christophe Mboso.
Cette élue du peuple a fait savoir son ras-le-bol via son compte twitter mardi 27 septembre dernier où elle sollicite, à ce sujet, le droit de se défendre devant les élus du peuple.
» Mon invalidation à l’Assemblée nationale, le 15 juin 2022, a été injuste et arbitraire. Une décision politique pour détruire ma carrière. Je n’ai jamais été absentéiste. Mes quelques absences étaient autorisées et justifiées. Je réclame le droit de me défendre devant la plénière de l’Assemblée nationale », a laisse entendre Marie-Ange Mushobekwa dans son tweet.
D’après cette députée nationale membre du Front Commun pour le Congo (FCC), la procédure qui a conduit à son invalidation a été entachée d’irrégularités.
« Après la lecture du rapport, l’on s’attendait au vote pour la recevabilité du rapport et le débat avant son adoption. Mais le vice-président de l’Assemblée nationale, président de la séance a escamoté le débat en engageant le vote directement sur la recevabilité et l’adoption du rapport. Malgré mon insistance, il m’a été refusée la parole, me privant ainsi du minimum du droit à la réponse », a t-elle indiqué.
Au lendemain de son invalidation intervenue le mercredi 15 juin 2022, avec quatre autres députés nationaux entre autre Henri Mova Sakanyi, Papy Nyango et Adolphe Muzito, la députée nationale Marie-Ange Mushobekwa avait vu à cet acte une main noir de la Présidence de la République qui serait derrière.
Notons que le vote aboutissant à l’invalidation de ces cinq élus du peuple était intervenu après que la commission spéciale temporaire chargée de statuer sur leurs cas ait présenté son rapport devant la chambre basse du Parlement, faisant état « d’absences justifiées ».
Par Murphy Fika