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Régulièrement, l’absentéisme des députés à l’Assemblée nationale fait réagir les Congolais. Nombreux sont les citoyens et même les personnalités politiques à estimer que les députés devraient être pénalisés lors d’absences à répétition. En RDC, il existe pourtant des dispositions qui sont peu appliquées…
L’ancien Premier ministre et membre du présidium de la coalition Lamuka, Adolphe Muzito n’a jamais siégé à la chambre basse du Parlement depuis le début de cette législature, mais perçoit des émoluments.
«Je siège dans le peuple. Je veux lui montrer que ceux qui siègent là ne sont pas ceux, que toi tu as mandaté. Je travaillerai pour le peuple», s’était-il justifié en septembre dernier lors d’une conférence de presse.
Le premier Ministre honoraire Adolphe Muzito brille d’absentéisme à l’Assemblée nationale. Depuis le début de la législature, l’opposant congolais n’est pas venu plus de 3 fois.
Curieux que cela puisse paraître, Adolphe Muzito, Emmanuel Shadary, Minaku, Jeanine Mabunda continuent à percevoir des émoluments sans jamais être inquiétés alors qu’il y a « violation manifeste du règlement de l’Assemblée nationale à son article 95 » encadrant les absences des parlementaires de la chambre basse, et envisage l’invalidation de leurs mandats.
En une année, ces députés nationaux sont dans de bonnes grâces du président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso Nkodia qui les protège. Une attitude responsable est observée chez le président de l’Ecidé, le député national Martin Fayulu qui a fait valider sa suppléante, mais pas Muzito, qui passe pourtant pour un donneur de leçons de la bonne gouvernance au pouvoir en place. Le règlement intérieur est assez clair à ce sujet, tous doivent être simplement invalidés, car ils ne travaillent pas pour le peuple qui les a mandatés.
Par la Rédaction