La nuit du 2 au 3 novembre au Sud-Kivu est marquée par des agitations traumatisantes. Un groupe rebelle non encore identifié a attaqué les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et la Police Nationale Congolaise (PNC) dans les quartiers urbains de Bukavu.
À en croire nos fins limiers, cet assaut avait pour objectif de récupérer les armes. Heureusement, renseignent-ils, l’armée congolaise et la PNC ont appliqué la vigilance et la promptitude pour barrer la route à cette attaque.
Actuellement, à en croire le gouverneur Théo Ngwabidje, la situation demeure totalement sous contrôle.
Et de renchérir :
« En attendant de nouvelles consignes, la population de la ville de Bukavu est appelée à garder son calme habituel, à collaborer avec les forces de l’ordre et de sécurité et à vaquer normalement à ses occupations ».
Dans ce même registre, l’ambassadeur américain Mike Hammer se solidarise à la population congolaise et fait appel à la justice.
« La situation à Bukavu est préoccupante… Toute personne qui menace la sécurité doit être traduite en justice » a-t-il souligné.
Par Bien-aimée Bosasele