Le Vice-Premier Ministre, ministre de l’intérieur et décentralisation, Daniel Aselo est visé par une motion d’interpellation à l’Assemblée nationale.
C’est suite aux bavures et tracasseries routières constatées ces temps-ci de la part des éléments de la police routière que le député national José Mufula a initié cette motion.
Cette démarche, au départ qui consistait à une « question écrite », s’est vite transformée en « une interpellation ».
“J’avais adressé une question écrite, simple moyen d’information au vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, concernant les tracasseries policières et tant d’autres bavures observées dans le chef des agents de l’ordre en vertu du règlement d’ordre intérieur (…) qui stipule que si la réponse ne parvient pas au Bureau endéans 10 jours, à dater de la réception de la question, la question écrite peut faire l’objet d’une interpellation. Vu que je n’ai pas reçu de réponse, je me suis décidé et advienne que pourra, d’être la voix de la population sans voix qui aujourd’hui subie ces bavures policières au quotidien.”, a expliqué le député national Josué Mufula.
C’est l’assassinat d’un conducteur taxi dans la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, victime d’une bavure policière, lors d’une opération de bouclage qui a fait déborder le vase, à en croire l’élu de Goma. Il faut ajouter à cela les différentes tracasseries routières et l’opération fourrière à Kinshasa observées ces derniers temps a Kinshasa.
Pour ce dernier, durant ces opérations, les hommes en uniforme bleu embarquent des véhicules mal stationnés ou non, avec pour direction, le camp Lufungula. Pour le récupérer, les propriétaires doivent débourser jusqu’à cent cinquantes dollars américains (150$), rapporte le député national José Mufula.
C’est un véritable tsunami qui balaie la chambre basse du Parlement de la RDC, caractérisée par les motions et autres interpellations de plusieurs membres du Gouvernement Sama Lukonde.
Par Murphy Fika