La situation humanitaire des déplacés de guerre à l’Est de la République Démocratique du Congo demeure alarmante, précisément à Lamia, entité située dans la chefferie de Watalinga.
D’après la société civile de la chefferie précitée, outre le fait que les déplacés sont exposés aux intempéries, ils vivent également sans assistance des ONG et du gouvernement.
« En deux semaines seulement, on enregistre 8 décès, tous des enfants, cela nous inquiète au quotidien », indique la société civile de Watalinga.
« Nous demandons aux autorités compétentes de penser à la sécurité de déplacés et de restaurer l’autorité de l’État dans la chefferie afin que la population recouvre sa liberté et sa quiétude », a fait savoir Mabele Musaidi, vice-président de la société civile et forces vives de ladite chefferie.
Par ailleurs, le défenseur des droits humains salue le calme restauré dans certaines localités contrôlées par les FARDC.
« Je loue les efforts de l’armée et elle devrait fouiller les périphériques pour s’assurer que l’ennemi ne ronde plus aux alentours », a-t-il exhorté.
Pour rappel, les villages de la chefferie de Watalinga en territoire de Beni ont été secoués par des incursions des hommes armés assimilés aux ADF durant les mois (février et mars).
Cette situation était dûe au déplacement massif des habitants vers d’autres milieux prétendus sécurisés.
Par Grâce KAKELA