Des attentats, des morts en boucle dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) poussent plusieurs politiques à remettre en cause l’efficacité de l’état de siège, avec tous ses corollaires dont la coopération militaire entre le pays de Lumumba et l’Ouganda.
Adolphe Muzito ne fait pas l’exception. Réagissant à l’attentat du 25 décembre, à Beni, cet initiateur du Nouvel Élan estime qu’il marque les limites de l’état de siège.
« Cet attentat marque les limites de l’état de siège que l’on reconduit invariablement sans tenir compte du ras-le-bol exprimé par les populations locales », a-t-il fait savoir.
À l’en croire, le meilleur remède à ce cycle infernal d’insécurité est la mise en place d’un Gouvernement émanent véritablement de la volonté populaire.
« Cette attaque terroriste traduit l’insécurité qui a élu domicile dans l’Est du pays que seul un gouvernement émanant véritablement de la volonté populaire telle qu’issue des urnes peut juguler. », a-t-il martelé.
Par la Rédaction