La répartition du budget 2022 est sévèrement critiquée notamment pour son caractère anti-social et institutionnel, du fait qu’au moins 38% est réservé au fonctionnement des institutions.
La députée nationale Christelle Vuanga, a déploré la part réservée à certaines structures de l’État telle que la Cour des comptes qui est quasi inopérante.
« Nous avons remarqué que plusieurs agences de la Présidence de la République, notamment l’agence sur le changement des mentalités et autres, ont été gracieusement servies mais qu’en-est-il de la Cour des comptes ? », s’intérroge Christelle Vuanga.
Et de renchérir :
» Certes le dépassement budgétaire n’est pas un détournement mais c’est un déséquilibre qui impacte négativement sur les autres secteurs. Le budget de calcul en termes des minima et maxima, en tant que pouvoir public, on doit faire un effort qu’il n’y ait pas trop de dépassements budgétaires parce que ça touche d’autres secteurs comme l’aide qu’on donne aux femmes des militaires, comme la construction des homes des vieillards, la construction des stades et pourquoi pas la paie des primes des Léopards dames « , a-t-elle plaidé.
Il convient de noter que les allocations budgétaires de la Présidence de la République connaissent un accroissement de 37,2% pour 2022 par rapport au budget 2021. Et passe à l’équivalent en dollars américains de 159.800.000$ à 254.700.000$ soit un accroissement de 94.900.000 $.
En outre, la rubrique rémunération est passée de 87.400.000$ à 108.600.000$ soit un accroissement de 21.200.000 $.
Par Bien-aimée Bosasele