Les autorités du Burkina-Faso ont inhumé de nouveau les restes du corps sans vie du capitaine Thomas Sankara et ceux de ses 12 compagnons, sur le lieu où il a été assassiné en 1987, au conseil d’Entente, ce jeudi 23 février.
Plusieurs autorités ont marqué leur présence à cette cérémonie notamment, le Premier ministre, Apollinaire Kyelem de Tambela au sein du Conseil de l’Entente ; dans la sobriété et l’intimité familiale, loin de la presse; indiquent des sources sur place.
Cette cérémonie solennelle a été organisée à l’absence de membres de sa famille biologique, qui l’ont boycotté. Ces derniers souhaitaient voir les restes de celui que les burkinabés appellent « le père de la révolution », soient reinhumés sur un autre site.
L’un des membres de la famille du défunt joint par RFI estime que, 35 ans après, l’histoire a l’air de se répéter, car par ce geste, il est assassiné une seconde fois sous leurs yeux.
Homme d’État anti-impérialiste, révolutionnaire, communiste, écologiste, féministe, panafricaniste et tiers-mondiste; chef de l’État de la république de Haute-Volta, rebaptisée Burkina Faso; le capitaine Thomas Sankara a été assassiné
le 15 octobre 1987, lors d’un coup d’État qui amène au pouvoir Blaise Compaoré.
Murphy Fika