En trois causes principales, l’entraîneur de l’Association Sportive Vita Club Raoul Shungu, explique les revers de son club qui s’est incliné (1-0), devant Gaborone United du Botswana, en guise de match aller du premier tour des préliminaires de la Champions League africaine.
En conférence de presse d’après match, l’entraîneur des moscovites a évoqué la non connaissance de l’adversaire comme une raison de la défaite de son équipe.
« Le match était plaisant, ça c’est une chose, peut-être au départ nous avons été très mal accueillis. Dans l’ensemble, nous ne connaissions pas l’équipe, nous l’avons découverte sur place. Nous avons vu qu’en face c’était une bonne équipe, nous allons exploiter ce que nous avons vu de positif et miser sur les points négatifs », a-t-il déclaré.
En second lieu, ajoute Raoul Shungu, le très long et chargé voyage effectué par la délégation de la team verte et noire de Kinshasa pour atteindre Gaborone (Botswana), a négativement influé sur les joueurs.
« Bien sûr que cela a un impact, de Pretoria jusqu’ici il n’y a eu pas mal des problèmes, on a passé presque une journée, cela a influé un peu sur les joueurs, vous avez vu au début nous étions un peu timorés, vers la fin nous avons pris notre rythme », souligne-t-il.
Pour clore, le patron du staff technique de V Club a pointé du doigt la pelouse naturelle du stade Botswana National Stadium (22 500 places), qui à l’en croire, n’a pas aidé ses poulains, du fait ces derniers sont habitués à jouer sur une pelouse artificielle.
« Tout le temps que Vita Club joue, c’est sur la pelouse artificielle, cette année, c’est la première que nous jouons sur un terrain naturel», a-t-il indiqué
Et de renchérir :
» L’avantage que nous avons à la maison est que nous allons jouer sur un terrain synthétique, et certainement nous serons appuyés par un grand public ».
Pour passer ce cap, le Bana vea sont contraints à une victoire de plus d’un but, le dimanche 18 septembre au stade des martyrs de la Pentecôte.
Par Emmanuel Sandalay