La conférence mondiale de l’ONU sur le climat s’est ouverte dimanche 6 nombre à Charm el-Cheikh en Egypte.
Durant deux semaines, près de 120 chefs d’État et des gouvernements, mais également les défenseurs de l’environnement et les journalistes, vont tenter de donner un nouveau souffle à la lutte contre le réchauffement climatique et ses impacts, pour lesquels les pays du Sud réclament des dédommagements financiers.
« Nous devons être clairs, aussi difficile que soit le moment actuel, l’inaction équivaut à de la myopie et ne peut que retarder la catastrophe climatique », a affirmé le président sortant de la précédente COP à Glasgow, Alok Sharma dans son mot de circonstance à l’occasion de l’ouverture des travaux.
» Le combat pour le climat est une « question de vie ou de mort, pour notre sécurité aujourd’hui et pour notre survie demain », a insisté de son côté le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
Les participants à cette conférence sont appelés à poser les fondations pour une action climatique plus rapide et plus courageuse, maintenant et pendant cette décennie qui décidera si le combat pour le climat est gagné ou perdu.
La 27ème conférence de l’ONU sur le climat (COP27), rassemblera quelque 200 pays pour deux semaines, au chevet d’une planète au moment où cette dernière est frappée par les catastrophes : inondations historiques au Pakistan, canicules à répétition en Europe, ouragans, incendies, sécheresses en Afrique et en Amérique.
Murphy Fika