Sur le plateau de Télé 50, Corneille Nangaa a exprimé ses regrets, ses attentes et sa vision.
Au cœur d’une polémique après une de ses sorties médiatiques, l’ancien président de la CENI est fier d’avoir été aux premières loges en vue d’un accord de gouvernance politique FCC- CACH ayant donné la stabilité et évité une hécatombe à la République démocratique du Congo.
Trois ans après la mise à mort de l’accord de coalition FCC- CACH, Corneille Nangaa porte le costume et la cravate du bon berger, qui veut bien prendre soin de ses brebis. En essayant de rapprocher l’ancien président de la république, Joseph Kabila et son successeur Félix Tshisekedi, il éprouve quelques pincements au cœur quand il pense à tous ses efforts et sacrifices en vue de parvenir à cette stabilité politique dont il est fièrement l’un des héros dans l’ombre.
«Je continue à insister et à penser qu’un tel accord qui a donné la stabilité ne devrait pas être jeté dans la poubelle. Je pense que ce n’est pas tard…», a déclaré le président national du tout nouveau parti politique Action pour la Dignité du Congo et de son Peuple (APDC).
Corneille Nangaa, qui revient sur cet accord FCC- CACH, insiste « qu’il fallait non seulement le conserver mais l’appliquer avec» tous les risques que cela peut représenter, peut-être aussi «avec des ajustements», a-t-il souligné.
A l’en croire, il n’y a pas mieux que cet accord rendu possible grâce à la sagesse politique de Joseph Kabila et de Félix Tshisekedi qui ont permis aux congolais de vivre ce moment longtemps rêvé. S’il y a des choses qui sont venues mettre à dure épreuve cette coalition FCC- CACH, mieux fallait-il, se dépasser et continuer sur la même lancée puisque « nous vivons une situation atypique aujourd’hui», constate Corneille Nangaa, qui joue le bon parent pour que son enfant qu’est «cet accord de paix» soit en bonne santé et vive longtemps malgré tout…
A la place de vivre un « un bain de sang puisque l’on était proche», le Grand Congo a brillé par cette passation pacifique et civilisée du pouvoir intervenue le soir du 24 janvier 2019, s’en souvient encore l’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Corneille Nangaa fait partie des congolais jaloux de leurs efforts et sacrifices consentis pour que l’on réponde à ce rendez-vous historique.
Par Gédéon Atibu