La situation n’est toujours pas contrôlée dans le territoire de Kwamouth dans la province du Maï-ndombe suite au conflit interethnique entre Téké et Yaka.
Pour contenir ce problème, le gouvernement a annoncé l’arrivée dans les prochains jours d’un nouveau renfort militaire qui sera déployé sur la route de Bandundu et de Kinsele.
Le mardi 20 septembre, dix présumés auteurs des violences enregistrées a Kwamouth, dont deux femmes ont été envoyés de la ville Bandundu à Kinshasa à bord de deux hélicoptères militaires.
Le commandant de la 11e région militaire, infanterie de Bandundu révèle que ces suspects ont été appréhendés en brousse près de Camp Banku au cours des opérations des éléments des FARDC.
« Ce sont des détenus que nous avons arrêtés en brousse là-bas, à 15 kilomètres de Camp Banku, qui étaient en train d’incendier des maisons ensemble avec nos frères qui sont en train de se battre de l’autre côté. À Bandundu, nous avons arrêté deux, ils ont fait vraiment la toile, ceux qui faisaient tourner les intox à travers la ville », le colonel Alain Mbayo.
Sur les audios et messages laissant entendre qu’il y’a la présence des rebelles étrangers à Bandundu, le colonel Alain Mbayo a déclaré ce qui suit:
« Tout ce qui se parle partout ici en ville, c’est faux. C’est du mensonge. Nous sommes en train de contrôler le tout. Il n’y a rien. Je demande à la population d’être calme, nous sommes en train de travailler jour et nuit ».
Par Kevin Muteba