Depuis le début du conflit entre Teke et Yaka dans le territoire de Kwamouth dans la province du Maï-Ndombe, plus de 1053 personnes notamment femmes enceintes, vivent dans des conditions précaires dans le village Masiambio. Ces déplacés venant d’autres villages de l’intérieur du territoire, se sont déplacés pour échapper aux atrocités à la suite du conflit Teke-Yaka.
Par ailleurs, une des victimes Malvina Pangapanga, femme enceinte renseigne qu’après avoir fui dans des forêts, elle a accusé des douleurs au ventre.
» On fuyait dans des forêts, il n’y avait pas un endroit où dormir. Avec tous ces chocs pour une femme enceinte. J’ai des douleurs. J’ai tout perdu, je n’ai personne pour m’aider à préparer mon accouchement. On dormait sous les arbres avec les enfants. J’ai très mal jusqu’à présent. Je reviens de l’hôpital, on m’a dit qu’il n’y a pas moyen de prendre des soins prénataux, je suis rentrée », a t- elle signifiée
Ces déplacés dorment à même le sol pour certains, et sur les pagnes pour d’autres, ou encore sur les bancs à l’école Dwami qui les accueillent à ce jour à Masiambio.
» Nous dormons dans de mauvaises conditions. Nous dormons par terre », déplore une autre femme victime du conflit qui oppose deux ethnies.
Dans le village de Masiambio, certains déplacés s’activent pour trouver des places à bord des véhicules qui se rendent notamment à Kinshasa, question de trouver refuge dans la capitale congolaise.
Grâce KAKELA