Les presumés auteurs des tueries perpétrées dans les conflits inter-ethniques entre Téke et Yaka, dans les territoires de Kwamouth (Mai-Ndombe) et Bagata (Kwilu), arretés par les FARDC n’ont toujours pas été déférés devant les instances judiciaires.
Le président de l’Assemblée provinciale du Kwilu, Serge Makongo saisi la balle au bon, pour réclamer à ce sujet la tenue d’un procès public contre ses assaillants dont, certains ont été transférés à Kinshasa.
“Depuis que ces assaillants ont été arrêtés à Kwamouth et à Bagata, transférés à Kinshasa, jusqu’à présent on n’a organisé aucun procès public pour que la population sache qui envoie ces gens-là, qui sont les instigateurs, qui est dans l’ombre, c’est qui le tireur de ficelle” explique Serge Makongo.
Avant de poursuivre :
“Je pense que nous pouvons attaquer le problème à la source. Si nous n’arrivons pas à organiser des procès publics, nous ne saurons rien et ça sera le flou”, a souligné le président de l’Assemblée provinciale du Kwilu.
Dans le territoire de Bagata, une cinquantaine de personnes ont été tuées depuis septembre. Les derniers cas datent de lundi 5 décembre où 13 morts ont été enregistrés au village Kingala Matele après l’attaque des assaillants venant Bukangalonzo.
Notons que les conflits entre Teke et Yaka ont fait plus de 200 morts dans le territoire de Kwamouth depuis le mois de juin dernier, et cela a orchestré plusieurs déplacés et des maisons incendiées.
Grâcia KAKELA