Par la Rédaction
Le Rassemblement des Journalistes pour l’Emergence du Congo (RAJEC) a, avec autant d’amertume et regret, appris les propos éhontés et écarts de langage tenus par le Professeur Malembe après l’annonce de la tenue du Congrès à Moanda au Kongo Central par le président de l’UNPC, Joseph-Boucar Kasonga Tshilunde.
C’est dans ce cadre que le RAJEC a ,au cours d’un point de presse organisé ce mercredi 17 Septembre 2020 dans salle de conférence de Fatima, déclaré que les professionnels des médias ont été ahuris d’entendre des monstruosités sortir de la bouche d’un patriarche, d’un monument, d’un baobab de la presse pour s’attaquer à ses confrères, moins âgés soient-ils, parce que ne partageant pas ses idées.
A en croire le RAJAC ,le Prof Malembe Tamandiak a versé dans la bassesse avec des quolibets qui, au finish, le discréditent lui-même.
« Tenez, dans ses propos outranciers, il qualifie les jeunes journalistes qui soutiennent, selon lui, la tenue du Congrès convoqué par le président légitime Kasonga Tshilunde, des « Angwalima », des moutons noirs, des journalistes à la rescousse des radiés pour des besoins économiques »,peut-on lire dans la déclaration du RAJAC.
Le Prof Malembe ,renchérit le RAJAC, ne s’est pas arrêté là. Il a dénoncé l’instauration du tribalisme, la délocalisation du Congrès qui ne se tient qu’à Kinshasa- la capitale.
Il a brandi ,a-t-on appris , des bordereaux de banque dans le seul but de charger Kasonga Tshilunde qui a perçu 100 mille dollars de la première dame.
« Un autre vieux routier de la profession devenu amorphe qui était dans la salle, s’est dit même choqué qu’on réveille la première dame de son profond sommeil », souligne le RAJAC.
Le RAJAC s’est dit choqué par un tel
degré de mensonges venant de ceux que l’on considère comme des anciens combattants de la profession à la recherche de la gloire.
De ce qui précède , le RAJAC apporte quelques des précisions quant à ce.
Le patriarche Malembe et sa bande des brebis galeuses doivent savoir que les jeunes qu’ils appellent « Angwalima » sont pour la plupart des patrons de presse. Dans leurs entreprises, ils engagent un personnel qu’ils payent régulièrement, le contraire des prétendus patrons de la vielle époque qui ont clochardisé des journalistes de décennies durant, même si l’exception ne manque pas.
Le RAJAC rappelle au Professeur Malembe qu’ à l’époque, lui et ses collègues bénéficiaient des subventions de l’État mais aujourd’hui, leur médias se battent pour donner à l’opinion , l’information et la vraie avec leurs propres ressources. En dehors du journalisme, le RAJAC développe aussi un esprit managérial qui a fait défaut à la vielle garde.
Concernant la délocalisation du Congrès à Moanda, le RAJAC veut ici dire au Patriarche Malembe et son petit groupe de suivistes que Moanda ne sera pas la première ou la dernière ville du pays à abriter le congrès de l’UNPC. S’il n’a plus bonne souvenance, le RAJAC lui rappelle qu’en 1971, le congrès de l’UNPC s’était tenu, à Kisangani dans l’ancienne province du Haut-Zaire aujourd’hui province de la Tshopo.
Et deux ans après à Lubumbashi.
Mentir à l’opinion en indiquant que le congrès de l’UNPC ne s’est jamais tenu en dehors de Kinshasa, n’est que communication maladroite pour désorienter l’opinion afin de s’attirer diaboliquement la sympathie.
Au sujet du soutien du congrès par la Fondation Denise Nyakeru, de la très distinguée première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi pour qui le RAJAC réitère , à haute voix, ses sincères remerciements, il est obligé de dire à au patriarche Malembe que l’article 53 des statuts de l’UNPC stipule que les ressources de l’union proviennent de la cotisation de ses membres, de dons et legs venant des institutions publiques ou privées ou même des personnes de bonne volonté. Il est étonnant que le patriarche Malembe se préoccupe plus de l’enveloppe en présentant même des faux bordereaux de banque que du congrès lui-même.
A première vue, c’est l’argent et sa provenance qui l’intéressent.
Il oublie qu’en 2014, c’est Matata Ponyo, pas comme Premier ministre, mais intuite personae qui avait financé le congrès de l’UNPC. Pour le RAJEC, le soutien de la première dame, la trés distinguée Denise Nyakeru Tshisekedi est une bonne chose parce qu’elle permet à l’union de tenir ces assises plusieurs fois reportées, pour se débarrasser des jouisseurs qui vivaient aux mamelles de l’UNPC et qui en ont fait leur plate-bande à choux gras.
Toutefois , le RAJEC réaffirme son soutien au Congrès dont la tenue est décalée.
D’ailleurs, ses membres participeront activement aux travaux de Moanda. Il informe ensuite l’opinion tant nationale qu’internationale qu’il a aligné les candidats à tous les niveaux, y compris la présidence.
Il exige l’évaluation du patrimoine immobilier de l’UNPC et s’est dit prêt à engager des poursuites judiciaires en cas de vente frauduleuse d’un bien de l’union.
L’occasion faisant le larron ,le RAJEC dénonce le tribalisme qui prend corps au sein de la profession à cause d’un patriarche qui passe désormais pour le souffleur du vent de la division.
Il sied de signaler que le RAJAC est composé
de CHRISTIAN BOSEMBE ( CONGO BUZZ ); de PERO LUWARA ( CPL TV); de DIEUNIT KANYINDA ( CONGO MARKET ) ; de JEANRIC UMANDE ( OURAGANFM.CD ) ;
d ‘INNOCENT OLENGA ( SCOOPRDC.NET) ;
d ‘ISRAËL MUTOMBO ( BOSOLO NA POLITIK OFFICIELLE ) ;
d ‘EDMOND IZUBA ( OBJECTIF-INFOS) de PETER TIANI ( LE VRAI JOURNAL ); de SERGE KABONGO ( CCTV );
d ‘YVES BUYA ( C-NEWS ) et de
JOEL CADET ( IMPACT NEWS ).