« Les étapes futures du Projet du barrage hydroélectrique d’Inga 3, les compétences nécessaires pour sa réalisation, ainsi que la réforme institutionnelle du secteur de l’énergie en RDC », sont là les points centraux qui ont eté au menu des échanges entre le Vice-premier ministre, ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo et une délégation de la Banque mondiale (BM) en mission en RDC, dans le cadre du projet Grand Inga, le lundi 29 septembre dans son cabinet de travail.
Conduite par Albert Zeufack, Directeur des Opérations de la banque mondiale pour la RDC, l’Angola, le Burundi, et Sao Tomé et Principe, elle a rassuré le VPM chargé du Plan, de la mobilisation de près d’un milliards de dollars USD en vue de la concrétisation de ce projet, qu’il juge, être la clef pour le développement énergétique de la République Démocratique du Congo (RDC), rapporte une dépêche de la Vice Primature du Plan.
» Le rôle de la Banque Mondiale est de réunir tous les partenaires du développement, de mobiliser le secteur privé ainsi que les branches du Groupe de la Banque Mondiale, comme la SFI et MIGA, pour structurer le financement du barrage INGA (…) La Banque Mondiale travaillait à la mise en place d’un programme multiannuel de près d’un milliard de dollars pour soutenir ce projet », a expliqué Zeufack, tout en affirmant que les discussions avançaient de manière positive avec les partenaires et les pays intéressés par son financement.
Selon la même source, les deux parties ont estimé que dans ce méga projet qui va booster aussi le développement local dans la province du Kongo-Central, la Société Nationale d’Électricité (SNEL) devant jouer un rôle clé en tant que prestataire de services, afin d’attirer les investissements privés dans le projet d’envergure, dont le Président de la RDC, Félix Tshisekedi, avait sollicité l’appui de la Banque Mondiale.
Avec une capacité de production de 44 000 mégawatts, le barrage Inga 3 pourrait devenir le plus grand barrage au monde et va alimenter une grande partie du continent africain en électricité.
Le coût global pour la matérialisation de ce projet énergétique, est estimé à 14 milliards de dollars.
« En plus de stimuler la production d’énergie, Inga 3 pourrait transformer l’économie nationale en attirant des investissements internationaux et en favorisant un développement durable sur le long terme », conçu la note.
MF