Les Organisations Non Gouvernementales à savoir : l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO), l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), le Réseau de gouvernance Économique et Démocratie (REGED), et l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP), sont montés au créneau pour dénoncer le manque à gagner par l’état congolais estimé à de dizaines de milliards de dollars sans aucun résultat visible des infrastructures dans le contrat sino-congolais.
Dans une déclaration commune faite ce mercredi 1er mars, sur ce fameux contrat signé entre la RDC et un groupe de sociétés chinoises, le professeur Florimond Muteba de l’ACAJ, qui a fait la lecture de la déclaration a au nom de ces quatre structures citoyennes, fustigé ce qu’il qualifie de « la complaisance » avec laquelle les autorités congolaises ont négocié cette convention; où » la partie chinoise a gagné au moins plus de cinq fois les revenus espérés au départ du projet. Et cela d’après le professeur Florimond Muteba, sans aucune contrepartie à la hauteur des profits engrangés.
L’ODEP, l’ACAJ, l’ASADHO et le REGED, invitent la justice et les autorités compétentes à s’impliquer pour que les auteurs de ces crimes économiques soient punis.
» (…) nous allons travailler sur des actions judiciaires. Dans les jours à venir, nous, les organisations de la société civile, ensemble avec les congolais, nous allons nous prendre en charge, mettre au défi les institutions judiciaires nationales et internationales. Toute personne qui a une quelconque responsabilité dans cette débâcle, sera citée et mise à la disposition de la justice », a appelé maître Georges Kapiamba, président de l’ACAJ.
Tout en saluant le recent rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF) sur ce contrat, il a appelé en outre le gouvernement a revisiter ce contrat en tenant compte des dégâts et pertes subis par la RDC, à défaut de suspendre et même annuler cette convention.
Notons que la RDC et un groupe des sociétés chinoises ont paraphé un contrat en 2008 dans lequel l’État congolais s’était engagé à octroyer les gisements; sur base duquel est née la SICOMINES (sociétés détenue à 68% par les entreprises de la Chine et à 32% par la GECAMINES) de l’autre partie, des moyens financiers pour l’exploitation des mines. Les entreprises chinoises ont levé des fonds pour les infrastructures en RDC.
Chose qui n’a jamais été faite, renseignent les autorités congolaises, de mèche avec l’IGF et ces quatre (4) structure de la société civile.
Murphy Fika