Par Ben Dongoko
Dans une déclaration officielle faite le mardi 21 juillet, le Front Commun pour le Congo (FCC) se dit surpris de constater que les récentes ordonnances présidentielles portant mises en place au sein de l’armée, de la magistrature et de certains établissements publics ont été contresignées par le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur.
Cette plateforme politique estime que l’intérim du vice-premier ministre, ministre de l’intérieur se limitait au traitement des affaires courantes et non à la signature des actes de haute portée juridique, tels les nominations.
Le ministre de l’Intérieur a contresigné ces ordonnances présidentielles au moment où le premier ministre, qui est habilité à le faire était sur le territoire national, rassure t-elle.
« Les projets de ces ordonnances étaient préparés plusieurs mois plus tôt et qu’aucune urgence ne justifiait le contreseing d’un intérimaire non habilité. Il apparaît que l’intention programmatique de violer les dispositions des articles 79 et 92 de la constitution était manifeste », a-t-il renchéri.
Pour le FCC, toutes ces ordonnances n’ont pas été proposées par le Gouvernement, moins encore par le conseil supérieur de la magistrature selon le cas, et moins encore délibérées par le conseil des ministres.
Eu égard à tous ces remplacements opérés par le Chef de l’Etat, le FCC rappelle que c’est une violation intentionnelle et récurrente de la constitution et des lois de la RDC; ils ne sont pas de nature à favoriser le fonctionnement des institutions, et moins encore de la coalition FCC-CACH.