Par Jean-Chrysostome Luntadila
Le Chef de l’État de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, a rappelé ce mardi 14 avril dans sa résidence de la N’Sele où il a reçu les présidents de deux chambres du parlement, que les institutions de la république devraient vivre en harmonie face à cette période de crise sanitaire que traverse notre pays, renseignent nos sources. Un rappel qui intervient quelques heures après l’arrêt de la cour constitutionnelle autorisant le président de la république de prolonger l’état d’urgence sans passer par le parlement réuni en congrès, et après les profondes contradictions enregistrées dans les médias entre le président le président du Sénat contre le 1er Vice-président de l’assemblée nationale.
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a eu des entretiens à son initiative, mardi à la Cité de la N’sele avec Alexis Thambwe Mwamba et Jeanine Mabunda, respectivement présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, venus lui parler de l’évolution des activités parlementaires.
Jeannine Mabunda a, au sortir de l’audience lui accordée par le Chef de l’État, déclaré que la question de l’arrêt de la Cour constitutionnelle, en rapport avec la controverse née à la suite de l’état d’urgence décrété par le Président de la République pour faire barrage au COVID19 en République démocratique du Congo a, également été évoquée. Pour la présidente de la Chambre basse du Parlement, il est important de rappeler qu’au moment où le pays est entrain de lutter contre le COVID19, toutes les institutions travaillent pour accompagner, de manière efficace, les mesures prises par le Président de la République quand à ce.
Elle a souligné qu’il n’a pas été question, au cours ce cet entretien avec Félix Tshisekedi de revenir sur ce qui s’était dit ou ce qui a été fait, il faut plutôt regarder de l’avant.
La population congolaise compte sur le Chef de l’État ainsi que sur les autres institutions afin qu’une solution idoine soit vite trouver par rapport à cette pandémie.
« Ce ne sont pas les batailles politiques inutiles qui viendront nous distraire en ce moment si crucial », a-t-elle martelé, estimant que le plus important c’est de regarder dans la même direction et voir ensemble comment avancer.
A la question de savoir si le congrès convoqué par les deux chambres aura lieu, elle s’est refusée de faire tout commentaire, se limitant à dire que le dialogue entre les trois institutions va se poursuivre dans le cadre des responsabilités qui sont leurs.