Prêt à signer le pacte avec le diable pour faire obstacle au pouvoir de Félix Tshisekedi, Corneille Nangaa, ancien président de la CENI, a mis sur pied une nouvelle coalition politico- militaire « Alliance Fleuve Congo ».
Répondant à la demande des autorités congolaises de voir la mise à mort ou à l’échec de cet énième complot contre leur pays, le Kenya, par l’entremise de son chef de l’État, William Ruto a laissé entendre que son pays respecte les principes démocratiques. Pour le successeur de Uhuru Kenyatta, il est hors de question d’arrêter quiconque, exprimant ses opinions politiques.
« Ceux que nous arrêtons, ce sont les criminel. Si une personne commet des actes criminels, alors nous ferons tout notre possible pour nous en occuper. Mais faire des déclarations fait partie de la démocratie. Combien de personnes font des déclarations contre moi au Kenya ? Il y en a tous les jours », a dit le président Kenyan à la presse nationale, ignorant catégoriquement la demande de Kinshasa de faire arrêter Corneille Nangaa.
Cette situation qui dénote comme un plan ourdi pour la balkanisation de la RDC semble déjà empoisonner les relations diplomatiques entre les deux États frères. Le gouvernement congolais a rappelé son ambassadeur du Kenya et celui de l’East Community African (EAC). Au même moment, le Vice-Premier ministre de la RDC, Peter Kazadi a aussi tenu une réunion urgente avec le chargé d’affaires Kényan en RDC face à la naissance de ce mouvement politico- militaire dont le cerveau est un des fils du pays en exil au Kenya. La RD Congo est en passe de prendre de fortes décisions dans les jours à venir.
À Kinshasa, c’est la consternation et la peur des lendemains incertains qui s’emparent du peuple congolais qui voit au travers de cette rébellion nouvellement créée le retour aux vieux démons de 1997.
Par Gédéon ATIBU