Dans son intervention à l’ouverture de la 27ème Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP27) à Charm el-Cheikh en Egypte, la vice-Première ministre en charge de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaiba a indiqué que la question liée à l’adaptation au changement climatique doit se traduire dans les faits, au lieu de simples discours.
« Nous aimerions qu’au sortir de la COP 27, nous ayons des éléments concrets et fiables avec des indicateurs objectivement vérifiables. Pour dire : voici ce qu’a été le fonds d’adaptation avant la COP 27 et à sa clôture voici ce dont il est constitué et comment nous devons réagir », a-t- elle souligné.
Eve Bazaiba a félicité le président du Fonds d’adaptation pour ses multiples contacts et dialogues entrepris auprès des pays industrialisés avec lesquels, il a engagé des débats de fonds.
« En tant que membres des pays moins avancés (PMA), nous souhaiterions qu’il y ait un distinguo clair entre le fonds d’adaptation et le Fonds concernant les pertes et dommages que nous considérons comme une urgence que nous avons sous la main, tandis que le fonds d’adaptation relève d’un programme à court, moyen et long terme », a-t- elle insisté, ajoutant que cela pour pousser différents pays à s’adapter aux nouvelles donnes du climat.
Pour la vice-Première ministre Eve Bazaiba, il est temps de passer à l’action et son souhait est de voir ce fonds être orienté vers la recherche scientifique pour permettre aux chercheurs de donner des éléments précis concernant le niveau des pertes et dommages subis et la capacité dont font preuve nos forêts, nos ressources, et nos minerais stratégiques qui aident à atténuer la température planétaire à 1,5 Celsius.
« C’est aux scientifiques de fournir des données fiables, afin que nous quittions l’aide au développement en matière du fonds climat pour aller dans un partenariat gagnant- gagnant », estime-t-elle.
Bien-aimée BOSASELE