Par A.K
L’affaire Access Banque-APLC continue à défrayer la chronique.
Selon les sources qui se sont exprimées sous le sceau de l’anonymat, ce dossier est un arbre qui cache toute une forêt. Il s’avère que plusieurs personnalités sont impliquées dans le système mafieux découvert chez ACCES Bank.
En dehors des personnalités congolaises, plusieurs personnes étrangères et sociétés sous sanctions américaines sont également impliquées. Tous les éléments qui confirment des opérations de blanchiment d’argent, de financement du terrorisme et autres sont entre les mains de la justice congolaise.
Le coordonnateur de l’APLC qui avait déjà subi plusieurs pressions et menaces dans le cadre de ce dossier a été mis sous détention provisoire depuis le vendredi 18 décembre 2020 qui ,d’ailleurs était relaxé depuis hier samedi ,serait-il victime de sa bonne foi, de sa résolution à porter haut la vision du Chef de l’Etat dans la lutte contre la corruption, ou simplement, est-il tombé dans un guet-apens de ces détracteurs?
La réaction de ACCES Banque ne relève ni plus ni moins que d’une stratégie de diversion en vue d’étouffer ce dossier. Il est étonnant qu’à ce stade, le directeur de la banque qui serait passé aux aveux, ne soit pas interpellé, ni même déféré devant son juge naturel, alors qu’on parle d’une somme de plus de 400 millions de dollars américains que le Congo aurait perdu.
L’opinion invite la justice congolaise de ne pas se laisser distraire mais d’appliquer la rigueur de la loi dans ce dossier et de prendre des mesures urgentes à l’encontre du directeur de ACCES Banque.
À défaut de le placer en détention préventive, il doit être mis en résidence surveillée et interdit de sortir du pays pour éviter sa fuite et la dissimulation d’autres éléments de preuve.
Cette affaire doit être une alerte faite à toutes les autres banques par rapport à toutes ces pratiques de corruption, de blanchiment d’argent et de financement de capitaux prohibés par les lois de la République et qui sont dans la ligne de mire du combat du Chef de l’Etat.
À croire des sources dignes de foi, la liste est longue et d’autres banques vont suivre.