Par Emmanuel Sandalay
Il se constate depuis un certain temps en République Démocratique du Congo, et à Kinshasa précisément, que les gestes barrières sont de plus en plus relayés au second plan. Il suffit de circuler sur les artères de Kinshasa pour voir que, le port de masque, la distanciation physique, le lavage des mains, ainsi que d’autres mesures de restriction, ne sont plus d’application.
Ce constat macabre a pris corps depuis la levée de la mesure portant fermeture des bars, terrasses, discothèques, restaurants et autres. Au vu de ce qui précède, il sied de signifier que la levée de cette mesure n’a pas été bien compris par la population. Elle a par ricochet eu la connotation de l’éradication de la maladie.
La police nationale qui était au four et au moulin sur terrain pour contraindre la population au respect de mesure de restriction, a elle aussi laché prise. Sur ce, plus personne n’est inquietée quand elle ne respecte pas les gestes barrières. Pourtant, on sait qu’en Afrique, la plupart de gens n’applique les mesures barrières que par contrainte policière.
Dans un passé récent, l’accès aux installations de certain bâtiment, bureau, église, et autres, était conditionnée par le port de masque, la prise de température etc…cependant, cette bonne habitude quitte les esprits de congolais à petit feu.
Les scientifiques quant à eux, estiment que, la vaccination reste le meilleur rémède contre ce fléau. Pourtant, dans le vieux continent, une abstinance qui ne dit pas son nom règne dans le chef de la population. Cela étant, il est impérieux de mettre un accent particulier sur les gestes barrières, en vue de contenir tant soit peu les assauts de ce fléau mortel.