Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont renvoyé le montant record de l’indemnisation des victimes du chef de milice congolais Bosco Ntaganda pour examen. Les raisons en sont le manque de justification du jugement et des erreurs, peut-on lire sur La libre Afrique.
En première instance, la CPI avait accordé des réparations d’un montant total de 30 millions de dollars à, entre autres, des enfants soldats. Cependant, selon la chambre d’appel, on ne sait pas comment ce montant a été calculé, quelles victimes de la guerre sont éligibles et pourquoi.
Bosco Ntaganda a été condamné à La Haye à 30 ans de prison pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Congo et ce jugement a été confirmé en appel.
Son procès a commencé en 2015, deux ans après qu’il s’est rendu à l’ambassade des États-Unis au Rwanda. Entre 2002 et 2003, Bosco Ntaganda a dirigé un groupe armé dans la province riche en matières premières de l’Ituri. D’autres rebelles en ont été chassés. Il y a eu des massacres et des viols. Des centaines de civils ont été tués et plusieurs milliers d’autres personnes ont été poussées à l’exil.
Par Murphy Fika