Christian Bosembe veut réussir un coup de maître sous son mandat à la tête du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, CSAC.
En effet, revenant d’un voyage musclé en Europe en mission officielle, Christian Bosembe a reaffirmé sa volonté et sa détermination à œuvrer pour un espace médiatique assaini en République démocratique du Congo.
Le patron du CSAC a lancé un double appel aux médias pour leur conformité avec la législation congolaise et surtout se mettre à la hauteur des défis générationnels. Car, il trouve anormal qu’il ait dans un pays plus de 2500 émissions politiques pour 600 chaînes de télévision. Ce faisant, l’équipe dirigeante du CSAC n’hésite ni ne tremble à faire aussi la promotion du contenu médiatique.
Christian Bosembe a appelé tous les médias à diversifier leurs programmes pour espérer, dans le cadre de son plaidoyer auprès du gouvernement, bénéficier des subsides de l’État.
«Quand on y arrivera, on donnera ce don aux médias qui se distinguent déjà. Aux medias pauvres, on demandera pas assez mais la pauvreté ne doit pas être la seule raison de la médiocrité», a répondu Christian Bosembe au journaliste Lusakueno, qui justifie cela par le fait que le journaliste ou le média va à ce qui lui est facile à faire.
«La loi de la facilité entraîne généralement à l’usure. Il n’y a pas que la politique dans ce pays. On peut parler sciences et beaucoup d’autres choses», a-t-il conseillé en tant qu’organe régulateur.
Le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) s’est montré ferme par rapport à sa mission à la tête de cette institution publique.
Par Gédéon ATIBU