Les artistes musiciens congolais Fally Ipupa dit « Aigle », et Céleo Scram dit » Poutine », ont une fois marqué la scène musicale Congolaise par une collaboration, parsemée d’un chant à succès » orthotanasie ». Actuellement la relation d’amitié qui liait les deux artistes est parti en fumée, laissant place à une guère à ciel ouvert.
Il suffit de suivre les sorties médiatiques de l’un et l’autre, surtout celle du ressortissant de l’orchestre « Maison Mère », pour se rendre compte de la détérioration de la relation qui liait les stars de la musique congolaise.
Aujourd’hui, les deux figures de la rumba congolaise ne connaissent plus l’amour d’antan. Cet amour est désormais conjugué au passé, car le présent est marqué par une guère sans merci.
Leurs relations se sont noyées dans un océan de colère et de rancoeur dont les raisons restent quelque peu floues. Néanmoins, tout ce que nous savons sur cette guéguerre est que le succès de celui qui se fait appeler «aigle» déployant ses ailes pour survoler sur de larges hauteurs attise la rivalité de son vieil ami.
Celeo Scram imite à la lettre tout ce que fait Fally Ipupa pour ne pas rester en dessous de la semelle.
Alors que Fally Ipupa est en préparation d’un méga concert qui aura lieu le 29 octobre au stade des Martyrs, l’ancien animateur de Wenge Musica Maison Mère, Celeo Scram a, à son tour, annoncé le sien à la même date à l’espace YMCA où il devrait communier avec son public. Cependant, selon nos dernières informations, ce concert n’aura plus finalement lieu et va devoir être délocalisé pour des « raisons sécuritaire.»
Fally Ipupa et Celeo Scram se regardent depuis plusieurs mois en chiens de faïence. Le bon vieux temps reviendra t-il entre les deux figures de la musique congolaise ? Le succès crée des ennemis ?
Bref, Fally et Celeo, ce sont deux bons amis que le temps à eu à séparer.
La musique les a séparés avec la même force qu’elle les avait liés. Depuis plus d’un an, deux hommes s’ignorent, deux hommes qui ont partagé l’évidence d’un seul destin pendant un certain moment. Ils sont éloignés par les rancoeurs et les incompréhensions de la vie publique. Mais autour d’eux, personne n’a rien vu, rien entendu.
Quelle rupture ! Douloureuse, presque aussi violente qu’une discorde amoureuse.
Par Gédéon ATIBU