L’Université Paris-Panthéon-Assas (France) a décroché le titre tant convoité lors de la finale palpitante de la version française du Concours de Procès Fictif de la Cour pénale internationale (CPI) . Cette joute intellectuelle s’est déroulée dans le cadre solennel de la salle d’audience I de la CPI à La Haye, au Pays-Bas. L’Université de Kinshasa (RDC) a brillé de mille feux en s’adjugeant la deuxième place, tandis que Débora Sabanga, membre de son équipe, a été sacrée « Meilleur orateur », ajoutant une distinction individuelle remarquable à la performance collective.
L’équipe victorieuse de Paris-Panthéon-Assas était composée de Jérémie Boisfer, Adèle Siry, Cyrielle Danzin et Joy Rodrigues Dos Santos. Un jury d’exception, présidé par la Seconde vice-présidente de la CPI, Mme la juge Reine Alapini-Gansou, a eu l’honneur d’évaluer les prestations des participants avec la plus grande rigueur. Mme la juge de la CPI Luz del Carmen Ibáñez Carranza et le juriste de la CPI Léo Jolivet complétaient ce jury prestigieux.
Les étudiants talentueux ont endossé les rôles de Représentants légaux des victimes et de la Défense, présentant leurs arguments avec brio dans une affaire fictive captivante. Les plaidoiries captivantes ont été retransmises en direct sur le site web de la Cour et sur sa page Facebook, offrant ainsi une occasion unique au grand public de suivre cette simulation juridique de haut niveau.
Organisée par l’Académie de droit international de La Haye avec le soutien de l’Ambassade de France aux Pays-Bas, cette troisième édition du Concours de Procès Fictif en langue française a rencontré un vif succès, réunissant 42 universités numéros de 17 pays. Ce concours illustre l’engagement ferme de la CPI à susciter l’intérêt pour le droit international pénal auprès des jeunes esprits prometteurs du monde universitaire.
Dans le cadre de son programme dédié aux universitaires, la CPI encourage également la tenue de concours de procès fictifs en anglais, espagnol, chinois et, à l’avenir, en arabe. Ces initiatives stimulantes jouent un rôle crucial dans la sensibilisation au droit pénal international et dans le respect de ses principes fondamentaux.
La performance remarquable de l’Université de Kinshasa et la distinction individuelle de Débora Sabanga soulignent sans aucun doute la réputation académique et juridique croissante du pays sur la scène internationale.
Célestin Botoléande