Le 29 octobre, l’ambassadeur des États-Unis, influent soutien de l’administration Tshisekedi, s’est entretenu avec l’homme d’affaires, qui est aussi l’un des piliers de l’Union sacrée. Élections de 2023, l’investiture de l’équipe Kadima étaient les principaux sujets au menu.
L’omniprésent Mike Hammer, le plus médiatique des ambassadeurs accrédités à Kinshasa, a tenu à faire le point sur plusieurs sujets. Selon nos informations, il a insisté auprès de l’ancien gouverneur du Katanga sur l’engagement des États-Unis à obtenir l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes, dans les délais prévus par la Constitution, en 2023. Ce scrutin devra être inclusif et « meilleur » que celui de 2018, a-t-il insisté.
« Avec Moïse Katumbi et son équipe à Kinshasa, nous avons révisé la situation politique. Les États-unis sont engagés à soutenir les efforts congolais pour faire avancer un processus électoral transparent et inclusif qui rassure une élection libre, juste et crédible, y compris l’observation internationale», a fait savoir Mike Hammer.
D’après nos informations, Moïse Katumbi en serait venu à changer d’avis de quitter la coalition au pouvoir. La stratégie aurait changé, c’est-à-dire aller aux élections avec l’équipe Kadima, tout en renforçant l’observation électorale au niveau national et international comme l’a souligné Jean-Pierre Bemba dans sa récente déclaration, lui aussi déçu du manque de consensus dans la désignation des animateurs de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Par GABA. T