L’école congolaise est paralysée par des mouvements depuis la rentrée des classes, le 4 octobre 2021 sur l’ensemble du territoire national.
En effet, le Gouvernement congolais a décidé d’aller en guerre contre les enseignants après s’être vu en difficulté d’améliorer leurs conditions socio-professionnelles.
À la veille de la rentrée scolaire, les enseignants affiliés à des syndicats ont séché les cours. Accusés d’avoir « séché les cours sans motif valable », quelques enseignants du collège Boboto et du lycée Sacré cœur ont même été déjà désactivés de la fiche de paie de SECOPE.
Ce qui a provoqué la colère des enseignants à travers le pays, rappelant que la grève est un droit. Réunis en intersyndicale le lundi 11 octobre à Goma, les enseignants du Nord-Kivu radicalisent leur mouvement de grève.
Face à cette situation, le député national Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa invite le Gouvernement Sama Lukonde à régulariser les 2ème et 3ème paliers de l’accord de Bibwa actualisés et à payer les Nouvelles Unités.
Cet élu de Goma estime que «payer 99 $ à l’enseignant et désactiver les grévistes c’est s’ériger en ADF contre la gratuité».
Sur son compte Twitter, l’Association de défense des droits de l’homme, l’ACAJ a appelé le Gouvernement et les enseignants au dialogue afin de sauver l’année scolaire 2021-2022.
Par Gédéon ATIBU