Au total, Cent trente et un (131) prisonniers du Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa(CPRK) communément appelé prison centrale de Makal, ont recouvert leur liberté. Oubliés lors de la dernière opération, ces désormais ex prisonniers ont bénéficié de la libération conditionnelle, après l’inspection du service pénitentiaire de la RDC.
« C’est la Pâques, je suis passé pour inaugurer le pavillon 7 réhabilité, qui doit loger les malades. C’est pour cela que j’en ai profité pour faire un don de 1000 matelas aux détenus, mais également pour faire exécuter la libération conditionnelle des prisonniers qui étaient omis lors de la dernière opération », a déclaré la ministre d’Etat en charge de la Justice, Rose Mutombo, lors de cette cérémonie.
Et d’ajouter : « C’est une occasion pour moi de prodiguer des conseils et surtout de sensibiliser les uns et les autres à mieux garder les outils qu’on leur remet au niveau de la prison. Ce qui a commencé aujourd’hui doit continuer jusqu’à la semaine prochaine, puisqu’ avec l’inspection faite par le service pénitentiaire, nous avons découvert certaines anomalies et irrégularités des détenus alors qu’ils ont déjà purgé leurs peines. C’est plus de 120 personnes concernées ».
Rose Mutombo a saisi l’occasion pour attirer l’attention des magistrats sur la gestion optimale des détenus au niveau de nos prisons.
Le directeur de la prison de Makala, Joseph Yusufu, pour sa part a remercié la ministre de la Justice de l’attention qu’elle porte sur l’amélioration des conditions carcérales, ajoutant que grâce à sa détermination, la prison centrale de Makala ne connait plus de retard dans le paiement de ses fournisseurs en vivres et non vivres.
« Le menu s’est amélioré, il est satisfaisant, diversifié et le » Vungule » connu par tout le monde comme aliment de base des détenus de la prison centrale de Makala est classé dans les oubliettes », a-t-il conclu.
Par Kevin Muteba