Par Jean-Chrysostome Luntadila
Le dialogue, a été jugé comme la seule fenêtre de secours dans la crise “politique” qui secoue les membres de la coalition au pouvoir, à savoir : FCC (Front Commun pour le Congo)-CACH (Cap pour le Changement), au tour du choix du nouveau président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (Ceni). Regroupés dans le cadre d’évaluation des journées des marches à travers le pays, le Premier ministre et 7 les vices-premiers ministres et ministres d’État ont préféré laisser le sort de ces questions qui divisent entre les mains de Félix Tshisekedi, chef de l’État et son partenaire Joseph Kabila, ancien Chef de l’État. Des rencontres extra institutionnelles souhaitées, mais qui doivent être renforcées des par d’autres inter institutionnelles. Le muni conseil des ministres appelle à la pressante « tenue des réunions au sein de la coalition au pouvoir pour examiner toutes les questions qui divisent les membres de celle-ci».
Ces membres du gouvernement n’ont pas tardé, d’après le compte rendu du Vice-premier ministre de l’intérieur et sécurité, d’inviter «à une grande réunion interinstitutionnelle au sommet afin d’examiner de questions d’intérêt national qui divisent, et se convenir sur les voies et moyens susceptibles d’apaiser les tensions sociales et de consolider la cohésion nationale autour d’un idéal commun celui du salut de la république.»
Le gouvernement menace les organisateurs des marches
Après une ambiance qui a fait oublier aux congolais et aux kinois l’existence de la pandémie de COVID-19, le gouvernement lance l’assaut contre les organisateurs. Au cours d’une réunion de plusieurs heures tenue lundi dans la soirée, dirigée par le premier ministre chef du gouvernement, il a été décidé que les leaders politiques qui «ont exposé la population à un grand risque de contamination, et ont violé l’État d’urgence décrété par le Président de la république» doivent être interpellés. D’après le Vice-premier ministre en charge de l’intérieur et sécurité, qui a avait fait le compte rendu devant la presse, le gouvernement prend acte de l’annulation des marches dans certaines provinces et félicite le travail abattu par la police nationale congolaise.
Gilbert Kankonde salue à juste titre la décision du report de la marche de ce mardi 14 juillet initiée par le Front Commun pour le Congo (FCC), famille politique de Joseph Kabila.