Par la Rédaction
Le président du parti politique de l’opposition NKITA déclare que les religieux ont vidé la substance de l’alternance démocratique chèrement acquise. Jerry Lubala voit dans la démarche des princes de l’église catholique un blocage au processus électoral et veut que la solution soit trouvée dans un cadre de concertation entre toutes les parties prenantes.
Dans une interview accordée à Bosolo TV ce lundi, le président du parti politique NKITA pense que la question de la désignation du successeur de Corneille Naanga peut être résolue par le Chef de l’État en tant que garant du bon fonctionnement des institutions.
Jerry Lubala propose au gouvernement de la RDC de doubler la logistique financière afin d’obtenir les élections dans le délai constitutionnel.
« Avoir les élections en 2023 » dit Jerry Lubala, ce n’est pas un problème, mais il y a trois choses, la première de chose c’est les lois, ensuite la promulgation de ces lois-là et enfin la logistique financière qui est la responsabilité du gouvernement.
À l’étape où nous sommes, note le président du parti politique Nkita, il faut doubler la logistique financière pour prétendre avoir les élections en 2023.
Si la logistique financière n’est pas totalement engagée, insiste Jerry, les élections se tiendront au-delà de 2023, parce que jusqu’alors la question liée au fichier électoral n’est pas encore au débat.
« Nous NKITA, nous nous sommes invités à ce débat pour que les confessions religieuses comprennent qu’elles sont responsables de l’échec qui est en train de se pointer à l’horizon », renchérit Jerry Lubala.
À l’en croire, le président doit convoquer un cadre de concertation avec les confessions religieuses qui sera élargi aux parties prenantes au processus électoral entre autre l’opposition, la majorité et la société civile, pour lever certaines options politiques, notamment la désignation des membres. La deuxième option politique est la question du fichier électoral qui va nous amener à la loi portant organisation des élections présidentielles, législatives Nationales et provinciales. C’est ces éléments qui peuvent permettre de mettre le processus électoral sur le rail et d’atteindre 2023 en douceur conclut Jerry Lubala.
Pour rappel, le huit confessions religieuses ne sont pas parvenues à s’accorder sur la désignation du président de la CENI.