Par Emmanuel Sandalay
Les blocages observés au sein des confessions religieuses autour de la désignation du président de la centrale électorale étaient au cœur de l’échange entre le coordonnateur de la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) Jonas Tshombela et un médias de la place, ce mercredi 25 août.
Cet acteur de la société civile a, à cette occasion, invité l’Assemblée nationale à prendre ses responsabilités.
« Je pense qu’à ce stade, certaines confessions religieuses ont démontré leurs limites. Et les conclusions sont un peu connues après ce riche et enrichissant débat. Et nous avons vu que, la responsabilité incombe actuellement à l’Assemblée nationale, qui doit s’assumer voir imposer un schéma de sortie, du fait qu’il y a tergiversation de certaines confessions religieuses qui ne sont pas de nature à nous faire déboucher sur des élections dans le temps prévu par la constitution », a-t-il indiqué.
Et de rencherir : « Ceci semble s’inscrire dans une stratégie bien orchestrée, en vue de retarder davantage la machine, et enfin obtenir une transition à défaut d’un dialogue qui aboutira au partage de pouvoir ».
S’agissant de la légalité du procès-verbal déposé par les 6 confessions religieuses, Jonas Tshombela estime que la phase d’interprétation des textes n’est plus au rendez-vous.
« Ceux qui ont même sollicité la prolongation, en ont obtenue. Malgré la bonne foi de l’Assemblée nationale de mettre sur pied la commission paritaire, aucune solution n’est trouvée. À ce stade, la balle n’est plus dans le camp d’interprétation des textes, mais plutôt dans la recherche des mécanismes de sortie de cette crise artificielle organisée par des agendas cachés qui tendent à retarder le processus », a souligné le coordonnateur de la NSSC.
La NSSC, renseigne que, les forces sociales seront en concertation le week-end pour voir les types d’actions mener pour mobiliser la population sur ce dossier.