L’Église du Christ au Congo (ECC) voit d’un mauvais oeil les actions posées par le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) Tony Mwaba, qui selon elle, a procédé à la destruction des constructions érigées à l’Ecole Lisanga, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.
À en croire une correspondance adressée au ministre de l’EPST, l’ECC à travers son président national et représentant, Meme Dingadie Monger, aussi Secrétaire Général de l’Éducation et renforcement des capacités, a déclaré que la descente de Tony Mwaba est une violation de la Convention de gestion des établissements publics signée par l’autorité et l’ÉCC.
L’ECC dit avoir tiré les conséquences, ce conformément aux articles 14, 22,24 et 27 relatives à la Convention susmentionnée.
« L’ECC n’a pas violé, par ces travaux, les conditions de viabilité de l’école primaire Lisanga. A cet effet, la destruction du mur érigé se révèle être une destruction méchante et illégale », lit-on dans cette correspondance du lundi 23 janvier 2023.
Et de renchérir :
« le comité des parents n’a pas qualité d’engager le partenaire devant l’État. Ainsi, les vidéos rendues publiques de votre autorité, traitant avec les parents mais également les réactions engendrées par celles-ci notamment l’atteinte aux bonnes mœurs ont témoigné du non-respect des dispositions impératives de la présente convention ».
Au regard des « graves questions que soulève cette affaire, et des conséquences considérables qui pourraient en découler », rajoute l’ECC, elle exige « une réparation complète conformément au droit de la responsabilité de l’État ».
Par Kevin Muteba