Le gouverneur de la ville province de Kinshasa ne veut en aucun cas laisser sa chaise. Coûte que coûte, ce dernier affûte ses armes pour maintenir sa place malgré les grincements de dents de la population kinoise qui ne jure que par son départ.
Son cabinet à travers un document, s’appuyant sur plusieurs faits, voit d’un mauvais œil, la démarche de l’assemblée provinciale de Kinshasa et donc, s’attaque à la décision finale qui en découle.
Ladite équipe du numéro un de Kinshasa soutient que cette démarche sur la levée des immunités de Ngobila était illégale du fait que le bureau de l’assemblée provinciale de Kinshasa qui a siégé avait déjà été désavoué par la plénière pour détournements des deniers publics et l’ex-président Godé Mpoyi avait été mis en accusation au niveau de la justice.
Aussi, ajoute-t-il, toutes les activités avaient été suspendues à l’assemblée provinciale de Kinshasa par le vice-Premier ministre de l’Intérieur, que ce soit dans son enceinte ou à un autre endroit. Et cette mesure n’est jamais levée à ce jour, précise l’équipe du Gouverneur.
Elle affirme aussi que le règlement intérieur de l’assemblée provinciale de Kinshasa est non conforme à la Constitution du pays parce qu’il n’a jamais été publié dans le journal officiel de la République démocratique du Congo.
« Ce qui revient à dire que tous les actes posés durant la législature par le bureau de cet organe délibérant en référence à ce règlement intérieur sont illégaux », soutient le cabinet du patron de la ville de Kinshasa.
Et de poursuivre « qu’en cas de demande d’autorisation de poursuite, le bureau de l’assemblée provinciale informe l’intéressé et l’invite à présenter ses moyens de défense en plénière. Cela n’a pas été fait. Il y a violation du droit de la Défense qui est un droit constitutionnellement garanti ».
Et pour conclure, le cabinet du gouverneur affirme que les députés provinciaux sont réputés démissionnaires parce qu’ils sont en fin mandat.
Par KM