Par Jean-Christophe Luntadila
L’affaire qui oppose la Société Minière de Kilo Moto (SOKIMO) à KIBALI GOLD MINES a été au centre d’un point de presse tenu conjointement par le PCA de la SOKIMO, Annie Kithima Nzuzi et son DG ai Augustin Mpela, ce mardi 11 mai 2021, au Cercle de Kinshasa dans la Commune de la Gombe.
Devant la presse locale et internationale, quelques députés nationaux de la grande province orientale et les défenseurs de droits humains dont Georges Kapiamba de l’ACAJ, le PCA de la SOKIMO a qualifié de stérile le partenariat qui lie leur société et KIBALI GOLD MINES et ne jure que sur la revisitation
de ce contrat léonin qui n’a pas profité à l’entreprise.
Il s’agit de mettre en place un nouveau contrat plus équitable, durable et mutuellement avantageux.
La SOKIMO estime que les actionnaires majoritaires savent que le contrat d’association et la gestion de la société commune( Joint Ventre Company ) ne peut résister à un examen public et commercial.
Pour étayer sa thèse, le PCA de SOKIMO a rappelé à l’assistance que, ces contrats de partenariat ont été négociés dans une période post-conflit qui se présente, la SOKIMO en situation de faiblesse vu le « risque pays » associé aux investissements en RDC.
Et de renchérir : » la SOKIMO avait signé en 2003, un contrat d’amodiation avec les Moto Gold et Orgaman pour le développement du Projet commun Borgakim SPRL, qui a successivement évolué jusqu’au contrat d’association créant la société commune ou Joint Venture KIBALI GOLDMINES.
La SOKIMO est initialement partenaire à 30 % non dissolubles dans le projet KIBALI GOLD MINES, dont les modalités en 2003 sont finalement équilibrées jusqu’à l’opération de consolidation des périmètres du projet commun « Périmètre Consolidé », le périmètre ATF de 295,3 Km2 avait tout simplement disparu car absorbé par MOTO Gold sans aucune valeur ni compensation pour SOKIMO SA alors que cet espace contenait plus de 95% des réserves convoitées et que la consommation ne porte aucunement sur une nouvelle découverte de gisement.