Trois policiers du groupe de lutte contre la criminalité et stupéfiants ont été mis aux arrêts ce jeudi 13 avril. Cette arrestation est consécutive aux diffusions via les réseaux sociaux des images obscènes et des audois y afférents. C’est ce qu’a annoncé dans un communiqué, le commissaire provincial de la police de la ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo Kitenge.
Dans ledit communiqué, cet officier de la police nationale congolaise (PNC) a donné la version suivante sur le déroulement de faits :
« Au cours de cette interpellation, certains marginaux ayant excellés dans le proxénétisme dans un bordel, situé au quartier Gramalic, dans la commune de Ngaliema, certaines bavures policières ont été observées dans la mesure où l’un des interpellés a piqué une crise en cours de route pendant qu’ils étaient acheminés à l’Etat-major du commissariat provincial de la police ville de Kinshasa, dans la commune de la Gombe, où son décès fut constaté par l’infirmier de garde et le préposé de la police scientifique ».
Et de renchérir en citant nommément les agents impliqués dans ce dossier : « A cet effet, l’OPJ instructeur, en la personne du commissaire supérieur Nzama Kayumba Victor, Matricule 1195801963187 et l’officier de permanence commis en date de l’incident, le commissaire principal Bisimwa Mulashi Delphin, matricule 1196902603293 ainsi que le signataire de l’avis de recherche, en la personne du commissaire supérieur Mondjia Matsingi Faustin, matricule 1196100071671 , tous du groupe de lutte contre la criminalité et stupéfiants sont déjà mis aux arrêts quant à ce, et transférés au parquet de Grande Instance de Kinshasa /Gombe ».
Le commissaire provincial, Sylvano Kasongo a révélé que les recherches sont intensifiées pour mettre la main sur tous les policiers enquêteurs impliqués dans ce dossier.
De son côté, le ministère des Droits humains a confirmé qu’une enquête des services habilités est en cours dans cette « affaire de soirée privée à Kinshasa », pour que toute personne ayant publié des images obscènes des femmes soit traduite en justice.
Par Kevin Muteba