Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi a signifié que la peine capitale, bien qu’encore en vigueur, est réservée aux crimes de terrorisme et de trahison au sein des forces armées. Pour précision, il a fait savoir qu’aucune exécution n’a été réalisée jusqu’à présent, reflétant une posture prudente et respectueuse des droits humains.
Via son discours lors de la cérémonie de présentation des vœux au corps diplomatique, le président de la République a martelé sur le rôle fondamental de la justice congolaise pour garantir la souveraineté et restaurer la confiance des citoyens.
«L’impunité et l’indiscipline n’auront plus de place dans notre société », a-t-il martelé, soulignant que le renforcement de l’appareil judiciaire est un levier essentiel pour consolider l’autorité de l’État.
Depuis le lancement de l’opération « Ndobo », visant à combattre la criminalité urbaine, plusieurs condamnations à mort ont été prononcées. Le 18 décembre 2024, le Tribunal de Grande Instance de Kalamu, lors d’une audience foraine en flagrance, a condamné 21 personnes à la peine capitale pour des actes de violence ayant entraîné la mort et pour association de malfaiteurs.
Rappelons que le 5 janvier dernier, les autorités congolaises ont transféré 170 détenus condamnés à mort, pour la plupart des « Kulunas » (bandits urbains), vers la prison de haute sécurité d’Angenga, dans la province de la Mongala.
Par la rédaction