Par Kevin Muteba
Le dossier sur le Registre des Appareils Mobiles (RAM) ne cesse de faire couler beaucoup d’encre et de salive dépuis l’audition du ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC) à l’assemblée nationale dernièrement.
Suite à la demande des députés membres du Front Commun pour le Congo (FCC) de voir Augustin Kibassa quitter la tête du ministère des PT-NTIC, le député national, Nsingi Pululu a réagi ce mercredi 06 octobre 2021, en estimant que ces élus cogitent à contre-courant.
À l’en croire, cette affaire de RAM est gérée par l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications du Congo (ARPTC).
« Les députés FCC savent que c’est l’ARPTC qui gère le RAM. Qu’est-ce que le ministre a à voir. Ils ont réagi avec émotion mais sans intelligence. Je ne peux pas les suivre. Ce sont des débats de bas étages. Le FCC est en panne d’imagination. Il a perdu le gâteau, il réfléchit à contre-courant », a dit l’élu de la circonscription de Funa à Kinshasa.
En outre Nsingi Pululu a fustigé ces députés du FCC en indiquant que le RAM est mis en place dans le respect des prescrits de la loi n°014/2002 du 16 octobre 2002 portant création de l’ARPTC, particulièrement en son article 21 qui parle des taxes parafiscales comme l’un des moyens de cette structure sous tutelle du Chef de l’État.
Et sur la problématique des dénonciations contre le bureau Mboso dans ce dossier d’interpellation, l’homme a par la même occasion, rappelé que le bureau du FCC dirigé à l’époque par Jeanine Mabunda avait bloqué plusieurs initiatives de contrôle parlementaire des élus nationaux.