Par GABA.T
Quel serait le contenu du texte du ministre des PT-NTIC, mercredi 6 octobre, à l’Assemblée nationale ? Reprendrait-t-il les arguments qu’il a développés, mercredi 29 septembre ? Toute la difficulté est là, observe le député national André Claudel Lubaya qui semble être étonné que jusqu’à ce jour le gouvernement d’Union Sacrée n’ait toujours pas donné de la voix sur cette question. Oreilles bouchées ou complicité ?
« Le président de la République avait réaffirmé à l’issue des consultations nationales de faire de l’Union Sacrée le rempart et surtout ce lieu dans lequel les problèmes du peuple pouvaient être examinés et trouvés solution. L’Union Sacrée en tant que dynamique est dans l’obligation de prendre position sur cette affaire. Il faut que l’on sache que veut l’Union Sacrée, que dit l’union Sacrée et quelle est sa perception parce que le Gouvernement en place est de l’Union Sacrée, l’Union Sacrée est-elle en intelligence avec son gouvernement ou est-elle en contradiction avec son Gouvernement sur cette question. Il faut que ce soit clarifié tout simplement c’est pour cela que j’ai demandé à l’Union Sacrée à sortir de sa surdité… », a déclaré Claudel Lubaya au micro de objectif-infos.cd.
Opposé à cette taxe RAM , l’ancien Gouverneur de l’ex-province du Kasaï-Occidental exige non seulement sa suppression mais également le remboursement des crédits ou sinon l’argent collecté sur les différents numéros de téléphones pris en otages par l’ARPTC « parce que cela a été contre notre volonté en tant que souverain.»
Encore un tremblement de terre secoue les villes de Lubumbashi et Likasi
« Il ne faut pas l’appeler taxe, il ne faut pas l’appeler redevance, il faut peut-être l’appeler rançon. Un prix que le peuple est appelé à payer à un monstre qui ne dit pas son nom. RAM constitue aujourd’hui un référendum populaire de notre gouvernance », a-t-il insisté.
Le président du parti politique UDA originelle souhaite que le gouvernement congolais se prononce de sitôt. « Ça peut être possible avant demain.»
Auditionné à l’Assemblée nationale, mercredi 29 septembre 2021, dans le cadre d’une question orale avec débat du député Juvénal Munubo, le ministre des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Augustin Kibassa Maliba, y sera à nouveau, mercredi 6 octobre, pour répondre aux préoccupations des députés.
Disruption ou apaisement ?
Faut-il alors supprimer le RAM, comme le réclament haut et fort les députés nationaux ? Disruption ou apaisement ? Difficile de dire, pour le moment, de quel côté la balance va se pencher. Le gouvernement devra trancher. Mais l’homme par nature a toujours été réfractaire au changement, aux réformes des situations établies.