L’opposant Delly Sesanga et son parti Envol s’engagent sur la route électorale conformément au calendrier publié par la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, le samedi dernier.
Un engagement qui est loin d’être aveuglément, car Delly Sesanga tiendrait, tout de même , la centrale électorale responsable de tout dérapage qui pourrait hypothéquer la tenue des élections dans le délai requis.
En outre, ce parti politique a relevé quelques écueils contenus dans le calendrier publié par la CENI notamment :
- La réduction fantaisiste à 100 jours du délai d’enrôlement par zone électorale contre 120 jours observés lors des précédents cycles électoraux qui n’est fondée sur aucune amélioration significative de l’infrastructure du pays ;
- L’omission par la CENI de publier les mesures d’application de la loi sur l’identification des électeurs en vertu desquelles les opérations d’enrôlement et d’inscriptions sur les listes électorales vont se faire ;
- Le manque de transparence financière entretenu par la CENI, incapable de rendre public le budget qu’elle entrevoit pour l’organisation intégrale des opérations électorales et ;
- La CENI utilise le prétexte des élections locales dont elle sait que les prérequis tels que la définition des circonscriptions électorales au niveau des chefferies, des secteurs et de certaines villes n’ont pas été réglés, pour compliquer davantage la tenue effective des élections de 2023.
Ainsi, le parti Envol invite l’ensemble de la classe politique et la société civile engagées sur la voie de la recherche des élections libres, démocratiques et transparentes à sensibiliser la population dans le cadre de l’opération « Telemela fraude » pour que le peuple congolais ne se fasse pas de nouveau voler son droit sacré de se choisir librement ses dirigeants.
Somme toute, l’Envol invite toutes les couches sociales à s’approprier la campagne « Telemela fraude ». L’idée est de barrer la route à toute tricherie électorale.
Par Stentor