Au cours d’une conférence de presse, le jeudi 10 février, les experts électoraux des organisations de la société civile ont demandé à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de réduire et compresser avec efficience et rationalité les délais des activités électorales.
« Il est demandé au parlement de relancer la proposition de loi dénommée ‘’Lokondo’’ et d’autres initiatives des lois, dès le début de la session de mars 2022. De lever les grandes options des sessions de mars pour l’organisation à un ou à deux tours de l’élection du Président de la République, des scrutins directs ou indirects ou l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs et la prise en compte des congolais vivant à l’étranger », a expliqué, Jérôme Bonso, secrétaire permanent de AETA.
Et de renchérir :
«Les experts électoraux RECIC-AETA demandent au Président de la République de matérialiser sa volonté politique d’organiser les élections crédibles, transparentes et apaisées, dans le délai constitutionnel. Nous invitons le Président de la République de poser des actes concrets. Au gouvernement, les experts de RECIC-AETA recommande de reconnaître et de respecter l’autonomie financière de la Commission électorale nationale indépendante», renchérit le secrétaire permanent de AETA.
Il convient de noter que, parmi ces organisations figurent AETA (Agir pour les élections transparentes et apaisées) et RECIC (Le réseau d’éducation civique au Congo).
Par Bien-aimée Bosasele