Martin Fayulu, opposant farouche au régime en place, a exprimé sa vive inquiétude face à la situation de la circulation à Kinshasa, qu’il qualifie de « paralysante ». Dans un tweet publié hier, il a relaté avoir mis six heures pour relier l’aéroport de N’djili à la Gombe.
« Rien ne va plus à Kinshasa : une capitale paralysée, impossible de circuler. On ne parle plus d’embouteillages, mais de véritables bouchons », a-t-il dénoncé.
L’opposant s’est interrogé sur les conséquences de ces embouteillages monstres sur la population : « Peut-on imaginer une voiture coincée dans ce chaos avec un malade ou une femme enceinte en détresse ? »
Fayulu a également posé la question de savoir si d’autres capitales, comme Paris ou Abidjan, connaissaient des situations similaires sans explication.
Les réseaux sociaux réagissent
Ce tweet a rapidement suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes ont confirmé les propos de Fayulu, partageant leurs propres expériences de trajets interminables dans la capitale congolaise. D’autres ont pointé du doigt l’incapacité des autorités à trouver des solutions durables à ce problème récurrent.
Un problème récurrent
La congestion routière est un problème chronique à Kinshasa. De nombreux facteurs expliquent cette situation : l’urbanisation galopante, l’absence d’infrastructures routières adaptées, le développement anarchique des quartiers, et un système de transport en commun défaillant.
Les conséquences de ces embouteillages sont multiples : perte de temps, stress, pollution de l’air, et difficultés d’accès aux soins pour les populations les plus vulnérables.
Quelles solutions ?
Pour remédier à cette situation, les experts préconisent une approche globale, combinant des investissements dans les infrastructures, une meilleure organisation du transport en commun, et une politique d’urbanisme plus réfléchie.
Les autorités face à leurs responsabilités
Les propos de Martin Fayulu mettent une nouvelle fois en lumière l’incapacité des autorités à gérer la croissance urbaine de Kinshasa. Il est urgent que des mesures concrètes soient prises pour améliorer la mobilité dans la capitale congolaise.
Célestin Botoleande