Ce à quoi l’on s’attendait est finalement arrivé lors du point de presse animé ce samedi 4 mars, entre le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue français Emmanuel Macron en visite officielle de plus de 48 heures en République démocratique du Congo.
Face à la presse nationale et internationale, le successeur de François Hollande a malicieusement esquivé une question, qui pourtant le concernait, en se dédouanant de sa responsabilité dans la crise sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la RDC.
Pour le locataire de l’Elysée, les dirigeants congolais devraient répondre de leur responsabilité historique dans la restauration de la souveraineté nationale.
«Pardon de le dire dans des termes aussi crus, vous n’avez pas été capable de restaurer votre souveraineté, c’est une réalité, il ne faut pas chercher des coupables à l’extérieur de cette affaire », a déclaré Emmanuel Macron devant le Président Félix Tshisekedi.
Cette réponse de Macron est donnée en vue d’estomper la salve de critiques et d’accusations dont fait objet la France dans la déstabilisation des États africains en soutenant les groupes rebelles.
Rien de nouveau n’est sorti de la bouche du premier citoyen français dont la politique est devenue hostile aux Africains.
Mal en point, visage effaré Macron a préféré entretenir le flou à la place de faire amende honorable. Que peut-on attendre de ce nouveau départ dans les relations Franco- congolaises ? C’est la question que se pose plus d’un congolais.
Par Gédéon Atibu