Les jours du Gouverneur de province Jacques Kyabula Katwe semblent désormais être comptés au regard des enjeux politiques qui secouent la province du Haut-Katanga.
Les états majors des partis et regroupements politiques sont d’ores et déjà entrés dans la danse à vingt mois de l’organisation d’élections générales prévues en 2023.
L’enjeu au sein de l’Union Sacrée de la Nation dans le Haut-Katanga est donc de bonne guerre. Après avoir remporté haut la main l’élection de la présidence de l’Assemblée provinciale, Moïse Katumbi vise dorénavant à faire tomber le gouverneur Jacques Kyabula acquis à la cause du Président de la république. L’ancien gouverneur du Katanga compte ainsi s’appuyer sur son neveu Michel Katebe Ngoy, nouveau président de cet organe délibérant et sur le poids d’Ensemble pour la République dans le Haut-Katanga.
Tous les ingrédients sont réunis pour accélérer le processus de déchéance du Gouverneur Jacques Kyabula Katwe opposé à la famille politique de Moïse Katumbi depuis plusieurs mois. L’apparente entente entre les deux figures de proue et leaders Katangais ne serait qu’un amour plein d’hypocrisie à l’image de l’Union Sacrée de Félix Tshisekedi.
Les députés provinciaux du Haut-Katanga ont élu, mardi 19 avril, Michel Katebe Ngoy à la présidence de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga. Une élection remportée avec un score fleuve qui témoigne de l’influence hégémonique du mouvement katumbiste dans cette province du sud-est du pays.
Avant cette élection au perchoir de l’Assemblée provinciale, Jacques Kyabula et Dany Banza se sont battus bec et ongles pour contourner ce résultat mais sans succès.
La reprise de contrôle du Haut-Katanga rentre dans le plan de Moïse Katumbi qui veut imposer l’influence hégémonique du mouvement katumbiste dans une grande partie des provinces de l’Est du pays à quelques mois des échéances électorales en 2023.
Par GABA.T