Le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire Mohindo Nzangi, a à travers ses services de communication, apporté l’éclairage sur le sujet relatif au conditionnement de l’admission à la faculté de médecine par l’obtention de 70% aux examens d’État.
Les services de communication de l’ESU indique que, conformément à l’arreté ministriel, les 70% exigés aux candidats pour l’admission au concours ne concernent que les diplômés d’État des options non-scientifiques.
Ci-dessous, la teneur de l’arrêté du patron de l’ESU, Muhindo Nzangi Butondo :
Article 1 : Nul ne peut être inscrit en première année de graduat/Première licence LMD en faculté de médecine, s’il ne réussit pas au concours d’admission organisé au sein de l’université ;
Article 2 : le concours d’admission vérifie si le candidat à l’admission dispose de prérequis nécessaires à la poursuite avec succès des études supérieures et universitaires en faculté de médecine et met en compétition les places assises disponibles afin de retenir objectivement les candidats classés en ordre utile ;
Article 3 : Ne peut être admis à participer à ce concours que le porteur d’un diplôme d’Etat ou son équivalent des humanités scientifiques ou d’un diplôme d’Etat de toute autre section obtenu avec au moins 70% ;
Article 4 : l’établissement organisant la filière médecine ne peut recruter en première année de graduat/première licence LMD que par rapport au quota d’inscription lui réservé à travers l’instruction académique de l’année ;
Article 5 : sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires au présent arrêté ;
Article 6 : le secrétaire général à l’ESU est chargé de l’exécution du présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.
Rappelons que dans sa note circulaire, rendu public vendredi 25 octobre, le ministre de l’ESU, Muhindo Nzangi, a dressé les mesures d’encadrement des établissements académiques interdits d’organiser les facultés de médecine. Au total 9 universités ont été retenues sur l’étendue du territoire national pour fonctionner comme des auditoires délocalisés, sous tutelle des universités déclarées viables, à savoir : l’Université de Kinshasa (UNIKIN), l’Université de Lubumbashi (UNILU), l’Université de Kisangani (UNIKIS), l’Université de Mbuji-Mayi (UOM).
Par Emmanuel Sandalay