Par Bien-aimée Bosasele
L’inspecteur général de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Jacques Odia a indiqué que l’insécurité créée par les groupes armés n’a pas permis le bon déroulement de ces épreuves dans les provinces de l’Ituri et Tanganyika.
« Dans l’ensemble, ça se passe bien. Mais il y a des couacs. En Ituri, il y a surchauffe à cause des groupes armés. Dans le Tanganyika 2 à Manono, l’épreuve de lundi ne s’est pas déroulée, il semble qu’on a incendié le bureau du chef de la sous-division provinciale et celui de l’inspecteur chef de pool », a-t-il décrit
Et de poursuivre :
« Les autorités de ce côté-là n’ont pas laissé passer la malle, sous prétexte que la disposition prise en 2019 interdit à tout corps étranger d’accéder au camp des réfugiés. Il fallait que notre ambassadeur de ce pays se mette en branle avec le consul pour que les choses se déroulent bien », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, il ajoute que ces épreuves sont organisées dans les pays limitrophes de la RDC dans les écoles consulaires. C’est le cas en Tanzanie, en Angola, en Ouganda, au Burundi et au Rwanda.
Les inspecteurs se rendent sur place, contrôlent et ramènent les malles à la fin des épreuves.
Précisons que, L’inspecteur général de l’EPST affirme que ces épreuves pourraient reprendre ce mardi 31 août 2021.